Nous sommes arrivés fin novembre après un mois de confinement et 3 semaines de lecture apocalyptique à la messe. Nous avions un profond désir de rentrer dans l'Avent dans une autre dynamique mais nous sommes restés au séminaire et avons fait le choix de maintenir cette récollection d'entrée en Avent.
Et comme le dit le dicton : « à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ». Il y a eu, non pas un membre du conseil pour nous parler de l'Avent mais 3 membres du Conseil qui ont souhaité prendre la parole.
Nous avons d'abord eu par Edith Bouilleau un premier enseignement nous invitant à nous recentrer sur le Christ après tous les événements liés à la Covid 19 que nous avons eue. Une nouvelle naissance après cette période fraternelle intense pour ceux qui étaient au service comme pour ceux qui étaient malades. Edith nous a aussi parlé de déconfinement dynamique que nous souhaitions tous vivre physiquement et qu'elle nous a invités à vivre aussi spirituellement.
Le père Vetea a pris la suite plus tard dans le weekend. Il nous a proposé de méditer sur Jésus et la Samaritaine. En bon sportif, le père Vetea nous a proposé de nous déplacer. Il n'a pas précisé s’il fallait courir ou ramer car la démarche était spirituelle. Il nous a aussi enseigné sur la vulnérabilité de Jésus dans ce passage biblique à opposer au sentiment de toute-puissance. Le père Vetea nous a invité à aller au fond des choses ce que la Samaritaine n'avait pas compris au début du texte.
Nous avons poursuivi ce temps de préparation à l'Avent par une nuit d'adoration en nous relayant à tour de rôle. Nous avons même eu la « grâce » dans la nuit de nous réveiller à 4h du matin à cause de l'alarme incendie déclenchée par les bougies autour du Saint-Sacrement. C’est ça de faire appel au feu de l’Esprit !
Pour finir, le père Tournier nous a enseigné autour des aveugles de Jéricho (Mt 20, 29 – 34). Nous avons été invités à nous interroger sur notre capacité à nous laisser toucher par le Christ. En bon ecclésiologue, il nous a aussi invités à méditer sur cette foule à laquelle il manque les deux infirmes et qui se complète à la fin du texte. Il nous a aussi invités à faire le parallèle avec Pierre qui a régulièrement besoin de se remettre en route. Nous étions fins prêts pour démarrer l'Avent !
Nous avons conclu ce temps de préparation à l'Avent par un parallèle entre l'incarnation et la fraternité dans Fratelli tutti. Que serait un temps fort dans l'année de la fraternité sans partage ? Nous nous sommes donc retrouvés en équipe de service pour partager ce que nous avions retenu de ce temps fort.
Florian Dequet - 6e année - Diocèse de Tours