Présentation de Freddy


Séminariste du diocèse de Viviers (Ardèche)

Peux-tu te présenter ?

Bonjour à tous, je vais me présenter et développer mon parcours jusqu’ici, les évènements qui ont fait que je me retrouve séminariste à Orléans en 2025.

Je m’appelle Freddy Coste, je suis ardéchois, j’ai 39 ans, bien entendu célibataire et sans enfant.




Freddy Coste

Peux-tu nous parler brièvement de ton appel ?

Je suis issu d’une famille catholique du côté paternel et d’une famille protestante du côté maternel. J’ai également deux sœurs. C’est un pasteur protestant qui m’a baptisé au moment où je commençais à marcher. Mes deux sœurs sont également baptisées à l’Eglise protestante, j’ai fait ma communion au temple de Désaignes, dans mon village, durant mon adolescence.

Par la suite, je me suis engagé dans l’armée et après cette période, je suis devenu chauffeur routier.

J’ai passé une année auprès des sœurs disciples de l’Evangile à Viviers, à la maison diocésaine d’Ardèche, et je suis devenu catholique. En 2022, j’ai reçu le sacrement de la confirmation par l’archevêque Mgr Jean-Louis BALSA.


Comment ont réagi tes parents et tes amis quand ils ont appris ton désir d’entrer au séminaire ?

J’ai reçu une éducation que je pourrais décrire par cette citation de saint Augustin, entendant mes parents me dire « aime et fais ce que tu veux », phrase assez connue. Comprenons bien qu’il s’agit de liberté, mais pas d’une vie débridée. Ce fut une liberté pour aimer.

Être séminariste, n’a pas une connotation négative chez mes parents et mes sœurs, le principe est le même ; rechercher le bonheur et bien sûr le garder, qu’il porte du fruit dans ma vie et dans celle des autres.


Comment se passe ta formation au séminaire d'Orléans jusqu'à présent ?

Je suis arrivé au séminaire Notre Dame de l’Espérance en septembre 2022 en propédeutique, ce fut une année d’adaptation au séminaire. A cette époque, je menais une vie très ronflante, donc j’ai fait des efforts pour retrouver le cadre de vie adéquat, bien aidé par la bonne configuration du séminaire et de tous ces membres. Je me suis retrouvé petit-à-petit d’une situation où je regardais la vie derrière le pare-brise de mon camion, à une vie où l’on regarde le Christ aussi à travers un tableau d’école, ou bien devant le texte d’un auteur philosophique ou théologique, ou encore mieux devant le Saint Sacrement à chapelle du séminaire. Un très grand écart de vie en somme.

Parfois la vie en fraternité nous ramène rapidement à nos propres manquements et cela demande un ajustement volontaire de chacun et beaucoup de patience envers les autres mais aussi envers soi-même. Ce n’est pas vain, je crois que ça démontre une vraie espérance, et cela est très formateur.

Je ne révèle rien à personne en disant que j’aime pratiquer le foot et généralement tout genre de sport, surtout les sports collectifs. Au séminaire, le moment favorable au sport est le mercredi, en fin d’après-midi. Un tournoi de football inter-séminaire est prévu en fin d’année. Alors préparons-nous ! Le sport collectif permet à chacun de nous de se découvrir des traits de caractère parfois inconnus jusque-là.

Le séminaire est aussi un lieu où l’on apprend de nouveaux chants. Cela me plaît grandement. La fraternité du séminaire me permet de progresser dans ce domaine, par ces différents musiciens et chantres.


Peux-tu nous parler de ton engagement en paroisse ?

D’autres part, j'ai eu plusieurs missions pastorales depuis que je suis à Orléans, Cela me demande un minimum de préparation et une petite dose d’abnégation. Allez à la rencontre d'autres personnes qui vivent une autre réalité que la mienne résume rapidement cette activité. Je vis cette activité comme un moyen d’apprentissage authentique. Le plus difficile pour moi jusqu’à présent a été de me retrouver dans un établissement scolaire vingt ans après mon premier passage alors que j’étais lycéen.


Peux-tu nous dire un verset biblique qui t’accompagne pendant ton cheminement ?

Je retiendrai un verset biblique qui revient régulièrement dans ma vie de séminariste, Ephésien 1, 6 « à la louange de gloire de sa grâce, la grâce qu’il nous à faite dans le fils bien-aimé », c’est un passage des vêpres. Parce qu’il est à la fois répétitif et clair. Cette parole est forte et je l’aime beaucoup.