Je me présente Terainui TEIHOTU, originaire de Tahiti, diocèse de Papeete (Tahiti-Polynésie française). Je suis arrivé à Orléans le 31 août pour mon entrée à l’Année Notre Dame du Chemin. Pour moi, les journées de rentrée ont été difficiles au début, notamment en étant dans un nouvel endroit, une nouvelle maison et un nouveau mode de vie.
Cependant elles étaient très enrichissantes particulièrement par la présentation des séminaristes et des membres du conseil. J’ai pu découvrir, qu’au séminaire Notre Dame de l’Espérance, il y a une diversité culturelle et surtout une représentation des 5 continents. Le lendemain de la rentrée, nous nous sommes rendus à l’île Charlemagne afin de mieux se connaitre entre séminaristes et membres du conseil et partager. Le comité des fêtes a mis donc en place des jeux de connaissances et de présentation suivi d'un pique-nique, c'était super génial.
Il y a eu également dans ces journées, un moment très significatif et très marquant: la consécration de la chapelle et de l'autel, le vendredi 03 septembre. J'ai été vraiment touché, car commencer l'année par cette belle célébration, a été un moyen d'offrir totalement au Seigneur, mes études et principalement mon discernement. La joie aussi que j'ai ressenti lors de cette soirée festive, c'était la rencontre avec Monseigneur Jacques BLAQUART, évêque d'Orléans.
Les moments d'échanges avec mes nouveaux frères séminaristes ont été très bien et qui m'ont permis de vivre une vie fraternelle dès le début. Enfin, je suis maintenant très heureux et très fier de faire partie de cette grande famille du séminaire Notre Dame de l'Espérance.
Terainui TEIHOTU - Année Notre Dame du Chemin
Le 9 décembre 2019, à l’occasion des 100 ans de la création du séminaire régional pontifical Flaminio Benoît XV à Bologne, le Pape François définissait le séminaire comme une maison de prière, d’étude et de communion. C’est sans nul doute dans cette optique que le séminaire Interdiocésain Notre-Dame de l’Espérance, ouvrait, le 1er septembre 2021, de façon officielle, ses portes à 42 séminaristes venu faire cette triple expérience de la prière, de l’étude et de la communion au travers des quatre pôles de la formation que propose la Ratio fundamentialis, à savoir : spirituel, humain, intellectuel et pastoral. Le Séminaire, telle une mère poule qui rassemble ses petits sous ses ailes, doublait son effectif pour le compte de cette année académique 2021-2022. Cet état de fait témoigne de ce que ledit séminaire a une particularité qui défraie la chronique à mille lieux alentours, de sorte à faire se retrouver des séminaristes venus de tous les horizons de la pensée. Cette touche non négligeable, laquelle fut ma première impression d’ailleurs, fut de contempler avec des yeux béats cette diversité culturelle que nous constituons. De facto, j’en avais déjà eu vent mais rien à comparer avec l’expérience qui s’offrait à moi.
Par ailleurs, sous la houlette du Père Laurent Tournier, recteur, dans un esprit de collégialité avec ses 7 autres pairs formateurs et de concert avec le maître de maison et son staff, la découverte des locaux d’une part, divers communiqués d’autre part, constitueront la trame de fond des premiers jours. A cela s’est ajouté, en la date du 3 septembre, la consécration de la chapelle du séminaire. Un joyau ! Entrés de plain-pied dans les arcanes de la formation, la journée du 4 septembre a été plutôt une détente, une excursion par cycle.
Somme toute, le séminaire Notre-Dame de l’Espérance est à bon droit ce profil de séminaire après quoi mon cœur languissait. La diversité culturelle, la dynamique du recteur, l’esprit de la formation, l’inventivité, l’abord facile des membres du Conseil, leur disponibilité, l’efficacité hors pair du personnel, sont autant d’éléments révélateurs de mon propos.
Richard AKAME - 4ème année - Diocèse de Cambrai